

Cette note de conjoncture mesure l’activité économique du champ marchand de la culture au deuxième trimestre 2025, à partir de l’évolution des indices de chiffres d’affaires en volume et en valeur par secteur culturel tirés des déclarations de TVA faites par les entreprises auprès de la direction générale des Finances publiques.
Au deuxième trimestre 2025, le chiffre d’affaires des secteurs culturels marchands baisse de 1 % en valeur, et de 2 % en volume, c’est-à-dire hors effet produit par l’évolution des prix. C’est la quatrième fois consécutive que le champ marchand de la culture enregistre un recul de son activité trimestrielle en volume.
Les niveaux d’activité mesurés en valeur de la presse et de l’audiovisuel diminuent significativement sur un an (– 6 % et – 4 %, respectivement). Ce sont ces deux secteurs qui contribuent le plus à la diminution sur un an du chiffre d’affaires en valeur du champ culturel global. Parallèlement, le patrimoine marchand et les arts visuels progressent significativement, avec des hausses respectives de 15 % et 12 %.
Depuis le 13 octobre, les candidatures sont ouvertes pour les iNOUïS 2026 ! Dispositif de repérage et d’accompagnement à l’échelle nationale, c’est d’abord en région, via un réseau d’antennes passionnées que l’aventure commence. Concernant l’Alsace, c’est l’Espace Django qui te propose une session d’informations le 04 novembre à 18h30 en visio pour présenter le dispositif et répondre à tes questions ou lever d’éventuels doutes sur ton inscription.
Allivm est un projet solo aux frontières de la chanson, de l’électro, du rap, de l’expérimental.
Avec Lise, technicienne lumière, elles imaginent un concert hybride, entre performance musicale et show lumineux. Elles défendent un projet scénique fort : un duo fusionnel, même s’il n’y a qu’une personne visible sur scène.
En 2023, elle sort un EP intitulé “Survivante” et elle est artiste invitée à chanter avec 1000 Choristes, au Grand Choral des Nuits de Champagne à Troyes.
Puis Allivm enchaîne plusieurs succès : lauréate du Tremplin Jardin du Michel, lauréate du dispositif MAB – Musiciennes à Besançon, accompagnement à L’Autre Canal… Elle travaille actuellement sur un nouveau projet prévu pour 2026, porté par une envie d’aller encore plus loin dans la fusion des genres, des disciplines et des émotions.
Les perspectives sonores est temps fort national proposé par Agi-Son pour explorer les enjeux du son dans les musiques amplifiées
Tout au long du mois de novembre, AGI-SON et ses membres coordonnent un événement d’ampleur nationale avec plus de 200 rendez-vous programmés à travers le territoire.
L’objectif : sensibiliser, informer et questionner autour des enjeux de gestion sonore et de prévention des risques auditifs.
La pluralité des actions programmées vise à toucher un large public : les musicien·nes, les professionnel·les du spectacle vivant, les jeunes et les publics scolaires, sans oublier les spectateur·ices de concert.
Artistes et professionnels de la filière: c’est une opportunité unique pour intégrer le line-up 2026 de Strasbourg Music Week et se faire connaître auprès d’un public et d’un réseau professionnel européen!
🎶Comment participer ?
– Les artistes peuvent soumettre leurs titres via Krewzer, l’application partenaire du festival
– La version prototype de Krewzer permet de présenter les titres à une communauté prête à voter sans filtre ni algorithme, offrant ainsi une première visibilité concrète
💡Pendant la version prototype, entre octobre et décembre 2025, tes titres intègrent un flux spécial Strasbourg Music Week.
Retrouvez le règlement sur ce lien.
Les inscriptions pour Les iNOUïS du Printemps de Bourges 2026 sont ouvertes !
Tu fais de la musique et tu veux donner un vrai élan à ton projet ? C’est le moment d’oser
La Cartonnerie (Reims), L’Autre Canal (Nancy) et l’espace Django (Strasbourg) sont les trois antennes régionales en Grand Est ; ils ont hâte de découvrir vos candidatures !
Le lien d’inscription est disponible sur www.reseau-printemps.com jusqu’au 12 novembre !
Le bilan de l’année 2024 avait permis de souligner la fragilité du modèle économique des festivals et l’explosion des charges pour tous les postes en raison du contexte inflationniste inédit, cela couplé à l’évolution des habitudes culturelles des publics.
En 2025, ces tendances se confirment et la situation des festivals est de plus en plus préoccupante.
Si les modifications de dates et de lieux étaient moins fréquentes que l’année dernière (dues aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024), quelques festivals ont une fois encore dû annuler partiellement ou totalement leur édition à cause d’aléas climatiques, qui rendent le modèle festivalier en plein air de plus en plus incertain et difficile à tenir.
Par ailleurs, on observe un effet ciseau toujours plus menaçant : les charges continuent d’exploser et les recettes diminuent.
Les coupes budgétaires qui ont marqué cette année, et l’incertitude que cela a provoqué en termes de versement des aides et donc de prévision, ont rendu l’organisation et la tenue de ces événements hautement complexes.

Alors que les habitudes culturelles continuent d’évoluer, on observe une multiplication des phénomènes de concurrence dans le secteur des musiques actuelles, mais aussi des atteintes à la liberté de programmation.
L’accumulation de ces problématiques renforce l’inquiétude des organisateur·ices quant à l’avenir de leurs projets dans un paysage en profonde mutation.
En effet, si en 2024, 14% des festivals adhérents n’étaient pas certains de la tenue d’une prochaine édition, ce chiffre atteint 24% en 2025.

Les adhérents notent cette année encore la hausse de la concurrence avec les salles de très grande jauge telles que les Zéniths, arenas et stades. Cela représente d’autant plus un enjeu car les publics semblent particulièrement attirés par ces formats, de même que certain·es artistes.
Ainsi, 1/4 des festivals ont ressenti l’impact des programmations en stades et en arenas : baisse de fréquentation, mais aussi concurrence des artistes et hausse des cachets.
Par ailleurs, 44% des festivals disent avoir rencontré des difficultés dues à des indisponibilités d’artistes et 39% des difficultés liées à des événements concommitants.

Le pouvoir d’achat est en outre de plus en plus limité, obligeant chacun·e à sélectionner davantage un seul spectacle auquel il ou elle souhaite assister, mais aussi à acheter les billets plus tardivement.
Par ailleurs, ces grands et très grands événements sont souvent concentrés entre les mains d’une poignée d’acteurs privés, parfois exogènes au secteur culturel, comme l’a soulignée la mise à jour de la cartographie des dix plus importants opérateurs privés dans la chaîne de valeur des musiques actuelles en France, ce qui pose question sur l’avenir des festivals indépendants.

> Tous les postes de charges augmentent
Environ 72% des organisateur·rices de festivals adhérents notent une nouvelle hausse des dépenses techniques par rapport à l’édition précédente. Ensuite viennent les hausses de dépenses de sécurité (pour 57% des répondant·es) et artistiques (pour 55%). Les dépenses d’assurance augmentent également pour 47% des festivals, et les dépenses administratives pour 40% des festivals.
Au global, 93% des répondant·es disent ainsi rencontrer des difficultés financières.
> En revanche, les postes de recettes diminuent
42% des festivals notent une baisse des recettes de billetterie, 31% une baisse des recettes de restauration. Par ailleurs, les coupes budgétaires n’ont pas épargné les festivals. Les conséquences de la dissolution du Gouvernement et du vote tardif du Budget 2025 ont impacté toute la chaîne de financements : subventions de l’Etat, des collectivités territoriales… 38% des festivals ont subi une baisse de subvention départementale, et 33% une baisse de subvention régionale, s’ajoutant parfois à un manque de soutien non-financier des collectivités.

Pour se sortir de cet « effet ciseau », certain·es organisateur·rices mènent une réflexion sur le tarif des billets. Toutefois, l’accessibilité des évènements pour toutes et tous reste un des enjeux majeurs pour les festivals adhérents du SMA, qui préfèrent donc trouver d’autres leviers. Ainsi, le prix moyen des billets n’augmente pas en 2025.
Le tarif moyen d’un billet jour pour accéder à un festival adhérent du SMA est de 31 euros.

Par ailleurs, 12% des festivals répondants sont gratuits.
Le modèle économique des festivals adhérents au SMA est encore très fragile en 2025, avec de fortes problématiques de trésorerie pour les structures organisatrices.

Presque la moitié des festivals adhérents au SMA présente une édition 2025 déficitaire. Le montant moyen des déficits est de 108 000€.
Le déficit moyen est ainsi plus élevé qu’en 2024, où il atteignait en moyenne 75 000€.

Les inquiétudes autour de ce modèle sont d’autant plus présentes que les difficultés financières ne dépendent pas toujours de la fréquentation des évènements.

Ainsi, en 2025, 52% des festivals adhérents ont affiché complet sur au moins une journée : 25% notent par ailleurs une fréquentation en hausse sans modification de la jauge ou de la durée de l’événement. De nombreux festivals parlent même d’édition “record” en 2025.
1/4 des festivals ayant affiché complet sur au moins une journée est pourtant déficitaire.


La multiplication des atteintes aux libertés
En 2025, 8% des festivals ont été confrontés à des menaces liées à la programmation de certain·es artistes, à l’utilisation de l’écriture inclusive ou encore aux valeurs défendues. Les libertés de création et d’expression sont pourtant protégées par la Loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP), et la ministre de la Culture a souhaité se saisir de cette problématique en annonçant un plan en faveur de la liberté de création fin décembre 2024.
Les aléas climatiques toujours présents
Cette année, 48% des festivals interrogés déclarent que les aléas naturels ont causé des imprévus ou des difficultés (contre 37% en 2024).

Certains festivals ont dû annuler tout ou partie de leur programmation à cause d’intempéries : précipitations, orages, températures extrêmes…
Les festivals notent que les prévisions météorologiques pessimistes en amont des événements découragent par ailleurs les publics qui reportent leurs achats de billets à la dernière minute ou annulent leur venue.

De plus en plus de contrôles des forces de l’ordre
Les festivals adhérents notent également une multiplication des contrôles de police à l’entrée du festival, sans concertation avec l’organisation. Les forces de l’ordre s’immiscent dans le processus de sécurité de l’événement, en effectuant des contrôles aux entrées des festivals et dans les navettes des festivaliers.
Des règlementations contraignantes et coûteuses
Si les discussions autour de la réglementation sonore se poursuivent, certains festivals ont encore été confrontés cette année à des problématiques liées au décret son, avec des études d’impacts sur les nuisances sonores coûteuses, sans compter la règlementation sur les ensembles démontables.
On observe également des difficultés liées aux autorisations de débits de boisson et au coût de l’accès à l’espace public.
Les organisateur·rices n’ont plus les moyens pour s’adapter à ces règles qui s’accumulent.

La multiplication des obstacles, ajoutée à l’inflation et à la fragilité croissante de l’équilibre économique des festivals, rend la planification des années à venir particulièrement ardue.
Certain·es organisateur·rices envisagent de passer à une édition biennale, de repenser le format ou de diversifier encore davantage les financements dans ce contexte incertain pour trouver un fonctionnement plus viable économiquement. Pourtant, repenser les modèles est un défi de taille pour ces festivals très établis et aux ressources propres importantes.

Dans cette lignée, plusieurs festivals soulignent leur désir d’accentuer les actions à l’année sur les territoires (actions culturelles, concerts hors festival, ouverture de lieux, accueil d’évènements professionnels…). Et soulignent l’importance de valoriser davantage l’apport qualitatif des festivals, en termes d’intérêt général plutôt qu’en rentabilité directe et immédiate.

En 2025, 24% des festivals ne sont en tous cas pas certains de la tenue d’une prochaine édition.

Les festivals membres du SMA s’engagent sur les grandes problématiques sociétales. A titre d’illustration :

L’engagement des structures adhérentes du SMA est également visible dans le cadre de projets fédérateurs et collectifs tels que :

Les chiffres communiqués dans ce bilan sont issus d’une courte enquête à l’attention des festivals adhérents du SMA et de l’étude exhaustive sur les festivals 2025 menée par le ministère de la Culture (DEPS) et le Centre national de la musique, en partenariat avec le SMA, Ekhoscènes et France Festivals. Ils résultent aussi de discussions qui se sont tenues le 3 octobre 2025 lors d’un groupe de travail des festivals du SMA.
Ce bilan SMA est donc à lire en complément de l’étude complète sur l’ensemble des festivals, qui dresse un panorama général de la situation de ces évènements en 2025 et qui corrobore certains des constats abordés par le SMA.
Blue-ish, qui se décrit comme un « work in progress », est une auteure-compositrice-interprète à temps plein, née au Luxembourg et d’origine franco-allemande.
Fascinée par le processus de traduire ses émotions en mots puis en chansons ; adolescente, elle a appris la guitare en faisant de la musique de rue.
Finalement elle a fait de cette passion son métier, se produisant à travers le pays là où elle trouve un public. Un peu fragile, imparfaite mais sincère, Blue-ish trouve sa force sur scène dans l’authenticité.
Ses chansons parlent d’amour, de la vie et de ses réalités complexes, le tout dans une ambiance indie-pop-folk. Elle chante la vie qu’elle mène sans chercher à embellir ses impressions du 21ème siècle.
Après avoir remporté le concours du festival Screamingfields (LU) en 2024, elle se consacre désormais à l’écriture et à l’enregistrement.
Le 21 novembre prochain, le forum Entreprendre dans la culture en Grand Est fait étape à la Comédie de Reims – CDN !
Ce sera une occasion unique en région de faire découvrir les ressources accessibles aux néo-entrepreneur·es dans le milieu culturel régional, de présenter aux professionnel·les et aux entreprises des initiatives inspirantes, des innovations permettant de faire évoluer des pratiques, des modèles économiques et managériaux, etc.
Le Forum entreprendre dans la culture, c’est aussi faciliter les perspectives professionnelles grâce à des espaces de rencontres et d’échanges.
Organisé en itinérance sur le territoire tous les deux ans, le forum s’adresse prioritairement aux porteur·euses de projets dans le secteur culturel et artistique mais aussi plus largement à tous les professionnel·les de la culture : lieux de diffusion, collectivités locales et territoriales, acteurs de l’accompagnement, réseaux, etc.